Annexe G

Glossaire Unicode

À chasse fixe
On dira d'une police de caractères qu'elle est à chasse fixe, ou monochasse, quand tous les caractères ont la même chasse, comme c'est le cas habituellement sur une machine à écrire. Antonyme : à chasse variable ou à espacement proportionnel.
Remarque :

Ce glossaire correspond au glossaire PDF publié sur ce site à quelques exemples de glyphes près.  Chaque terme défini possède un signet (une ancre) auquel on peut faire directement référence à partir d'autres pages Internet.

Ces signets sont tous en minuscules (sauf pour les acronymes), les blancs sont remplacés par des tirets soulignés. Ainsi, pour insérer un lien vers "point de code complémentaire" dans votre page Internet, utilisez http://hapax.qc.ca/glossaire.htm#point_de_code_complementaire

À chasse nulle
Caractéristique de certaines espaces, de caractères de commande ou de formatage qui ne consomment pas de place le long de la ligne de base horizontale. Cf. Signe à chasse nulle. Synonyme : sans chasse.

Accent
Signe placé au-dessus, en dessous ou à côté d'un caractère, souvent afin d'altérer sa valeur phonétique. Cf. également Diacritique.

À éviter
Caractère codé fortement déconseillé. Unicode conserve ce type de caractères mais ils doivent être évités. Voir la définition D7a à la section 3.3, Caractères et représentations codées. À distinguer de Désuet.

Alphabet
Ensemble de symboles qui, dans le contexte d'une langue écrite particulière, sert à représenter les sons de cette langue. La correspondance entre les symboles et les sons peut être plus ou moins forte ; la plupart des alphabets ne présentent pas de correspondance biunivoque entre les sons distincts (phonèmes) et les symboles distincts (graphèmes).

Alphasyllabaire
Système d'écriture où les voyelles sont représentées par des signes diacritiques écrits au-dessus des consonnes ou à proximité de celles-ci.

À même le texte.
Cf. Dans le texte.

Annotation
Association d’un contenu textuel secondaire à un passage textuel principal. Contrairement au balisage, on considère que la valeur de cette annotation fait partie du « contenu » du texte. Quelques exemples typiques : gloses, citations, ampliations, yomi japonais, etc.

Anounâssika
Cf. Tchandrabindou.

Anousvâra
Terme sanscrit employé dans les écritures dérivées de la brâhmî pour désigner des aspects de la nasalisation d'une voyelle sous l'influence d'une consonne nasale voisine, par un phénomène comparable à celui qu'on observe en français méridional (prononciation provençale de l'a dans année). L'anousvâra s'écrit en dévanâgarî à l'aide d'un point posé au-dessus du caractère qu'il modifie. C'est aussi généralement le cas dans les autres écritures dérivées de la brâhmî. On parle également de bindou.

ANSI
(1) Abréviation de l'organisme de normalisation américain, l'American National Standards Institute. (2) Nom collectif donné par Microsoft à toutes les pages de code de Windows. Ce nom est quelque fois utilisé spécifiquement pour qualifier la page de code 1252, un sur-ensemble d'ISO/CEI 8859-1.

Antiliant
Caractère invisible qui affecte la liaison des caractères voisins lors du rendu. Voir la section 9.2, Arabe et « Liaison cursive » dans la section 14.2, Commandes de disposition.

API
(1) Alphabet phonétique international. (2) Association phonétique internationale responsable de la définition de l'Alphabet phonétique international et de sa mise à jour.

ASCII
Acronyme de American Standard Code for Information Interchange, un code à 7 bits, qui est la variante américaine de la norme ISO/CEI 646. Officiellement, il s'agit de la norme américaine ANSI X3.4.

Balise
Association d’attributs textuels ou structurels à un passage textuel principal. En règle générale, on ne considère pas fasse qu’une balise fait partie du « contenu » textuel. SGML et XML sont des langages de balisage structurel, les étiquettes Unicode/ISO 10646 sont des balises linguistiques. Certaines balises indiquent également la police à utiliser pour un passage particulier.

Bas de casse
Synonyme de minuscule. Cf. Casse.

Base de données des caractères Unicode
Ensemble de fichiers qui fournit des correspondances et des propriétés normatives et informatives reliées aux caractères Unicode. Cf. 4, Propriétés des caractères, et le fichier UnicodeCharacterDatabase.html sur le disque accompagnant ce livre.

Bicaméral
Écriture qui distingue entre les majuscules et les minuscules. Terme utilisé le plus souvent dans le contexte des alphabets européens.

Bidi
Abréviation de bidirectionnel. Utilisé pour désigner un texte pouvant s'écrire de droite à gauche et de gauche à droite.

Bloc
Regroupement de caractères apparentés au sein de l'espace de codage d'Unicode. Un bloc peut comprendre des positions non attribuées qui sont alors réservées.

Bloc de caractères
Voir Bloc.

BNF
Abréviation de Forme de Backus-Naur, une métasyntaxe formelle utilisée pour décrire des syntaxes hors-contexte.

Bopomofo
Transcription alphabétique du chinois principalement utilisée à Taïwan (Formose), utile pour l'enseignement et la saisie de texte. Le bopomofo permet de transcrire le mandarin ainsi que certaines langues minoritaires. Chaque symbole correspond aux sons initiaux ou aux sons finaux de la syllabe. Le nom bopomofo est dérivé du nom des quatre premiers éléments. Cette écriture se nomme zhuyin zimu ou zhuyin fuhao en mandarin.

Boustrophédon
Type d'écriture (grec archaïque, étrusque, etc.) dans lequel les lignes se succèdent dans l'ordre où l'on trace les sillons d'un champ, c'est-à-dire alternativement de gauche à droite et de droite à gauche. Les glyphes utilisés dans une direction sont habituellement l'image miroir de ceux utilisés dans la direction opposée.

Brâhmî
Écriture historique de l'Inde. La brâhmî a donné naissance à partir du IVe siècle aux écritures indiennes ultérieures (télougou, kannara, tamoul, malayalam, goudjarati, etc.). Parmi les écritures indiennes dérivées de la brâhmî, la nâgarî (ou dévanâgarî) mérite une place à part. Avec l'apparition de l'imprimerie, elle est devenue l'écriture principale du sanscrit. Elle sert également aujourd'hui à noter le hindî.

Braille
Écriture constituée de points en relief à l'usage des aveugles ou des mal voyants. Voir la section 13.9, Braille.

Canonique
(1) Qui se conforme aux règles générales de codage, c'est-à-dire ni compressé, ni compacté ni dans toute autre forme indiquée par un protocole de plus haut niveau. (2) Caractéristique d'une transposition normative et d'une forme d'équivalence décrite dans 3, Conformité. Voir décomposition canonique.

Capitale
Synonyme de majuscule. Cf. Casse.

Caractère
(1) Le plus petit élément d'une langue écrite pourvu d'une valeur sémantique au niveau du sens ou de la forme abstraite plutôt que d'une forme particulière (Cf. également Glyphe), bien que dans les tableaux de code il soit essentiel de se référer à une représentation visuelle particulière pour que le lecteur reconnaisse le caractère concerné. (2) Synonyme de caractère abstrait. Voir la définition D3 à la section 3.3, Caractères et représentations codées. (3) L'unité de base utilisée par le codage de caractères d'Unicode. (4) Le nom français des éléments idéophonographiques d'origine chinoise. Cf. Idéophonogramme.

Caractère abstrait
Unité d'information utilisée pour organiser, commander ou représenter des données textuelles. Voir la définition D3 à la section 3.3, Caractères et représentations codées.

Caractère attribué
Synonyme de caractère codé.

Caractère codé
Caractère abstrait et sa valeur scalaire Unicode associée (le numéro entier qui lui est associé). Le caractère abstrait seul n'a pas de valeur numérique, c'est le «  codage du caractère » qui lui attribue une valeur scalaire Unicode. Cette association constitue un « caractère codé ».

Caractère combinatoire
Caractère qui se combine graphiquement avec le caractère de base précédent. On dit que le caractère combinatoire est adjoint à ce caractère de base. Voir la définition D14 à la section 3.5, Combinaison. Cf. également Signe à chasse nulle.

Caractère complémentaire
Caractère Unicode codé appartenant au plan complémentaire.

Caractère composite
Cf. Caractère décomposable.

Caractère de base
Caractère qui ne se combine pas graphiquement avec les caractères précédents et qui n'est ni un caractère de commande ni un caractère de formatage. Voir la définition D13 à la section 3.5, Combinaison.

Caractère de compatibilité
(1) Caractère codé uniquement à des fins de compatibilité avec les normes de codages de caractères préexistantes et de transcodage entre celles-ci et Unicode. (2) Un caractère qui possède une décomposition de compatibilité, Voir la définition D21 à la section 3.6, Décomposition.

Caractère décomposable
Caractère équivalant à une suite d'un ou plusieurs autres caractères, selon les correspondances de décomposition précisées dans la liste des noms de la section 15.1, Liste des noms de caractères. Également appelé Caractère précomposé ou Caractère composite. Cf. la définition D18 à la section 3.6, Décomposition.

Caractère de description idéographique
Caractère graphique utilisé avec d'autres caractères graphiques pour former une suite de description idéographique (SDI). Une telle suite peut être utilisée pour décrire un idéogramme ne faisant pas partie d'Unicode. Une SDI décrit un idéogramme de façon abstraite. Elle n'est pas interprétée comme une séquence composite et n'entraîne aucune forme de présentation particulière. Une SDI n'est pas un caractère et par conséquent ne fait pas partie du répertoire.

Caractère de remplacement
Caractère utilisé à la place d'un caractère non interprétable issu d'un autre codage. Unicode utilise U+FFFD CARACTÈRE DE REMPLACEMENT à cet effet.

Caractère du PMB
Caractère Unicode codé appartenant au plan multilingue de base.

Caractère graphique
(1) Caractère typiquement associé à une représentation visible y compris n'importe quel type d'espace. Cf. également Glyphe. (2) Tout caractère qui n'est pas avant tout associé à une fonction de commande ou de formatage.

Caractère neutre
Caractère que l'on peut écrire de droite à gauche ou de gauche à droite selon le contexte. Voir la section 3.12, Comportement bidirectionnel.

Caractère précomposé
Cf. Caractère décomposable.

Caractères han
Écriture idéophonographique chinoise. Elle est dérivée de 214 (ou 227 selon les dictionnaires) clés ou radicaux dont la présence dans un signe indique habituellement la catégorie de choses, d'idées, etc. représentée par le caractère. Syn. Sinogramme.

Casse
(1) Trait de certains alphabets où les lettres ont deux formes distinctes. À l'origine, la casse était une boîte plate divisée en compartiments (les cassetins). On distingue les lettres du haut de casse, ou capitales, ou encore majuscules, et les lettres de bas de casse, ou minuscules. Ces variantes peuvent différer sensiblement dans leur aspect et taille. (2) Propriété normative de caractères : majuscule, minuscule, casse de titre (Lu, Ll et Lt). Voir la section 4.1, Casse - normatif.

Casse de titre
Lettre initiale majuscule, les autres lettres du mot étant en minuscules. Dans certaines langues, la lettre initiale en casse de titre peut avoir une forme de glyphe différente d'une lettre majuscule. Cf. Casse.

Casseau
Dans la typographie ancienne, moitié de casse, à grands compartiments, servant de réserve pour différents caractères. Dans le cas d'Unicode, il s'agit d'un ensemble de caractères décoratifs ou de fantaisie.

Catégorie générale
Division des caractères en classes principales telles que les lettres, la ponctuation ou les symboles et en sous-classes subséquentes pour chacune de ces classes principales. Cf. la section 4.5, Catégorie générale - en partie normatif.

Cédille
Un signe placé à l'origine sous la lettre c en français, en portugais et en espagnol pour indiquer que la lettre doit être prononcée comme un s (cf. ação). Diminutif désuet espagnol de ceda, la lettre z.

Cellule
Dans la terminologie de l'ISO/CEI 10646, place dans une rangée à laquelle un caractère isolé peut être affecté.

Cellule de rendu
Zone rectangulaire sur le dispositif d'affichage au sein de laquelle un ou plusieurs glyphes sont représentés.

Chiffres
Cf. Chiffres arabes, Chiffres européens, Chiffres de l'Inde.

Chiffres arabes
Formes particulières des chiffres décimaux utilisés dans la plus grande partie du monde arabe (par exemple U+0660, U+0661, U+0662, U+0663). Bien que les chiffres européens soient issus de ces formes, elles sont visuellement distinctes et sont codées séparément. On désigne parfois les chiffres arabes sous le nom de chiffres indiens, cette désignation entraîne cependant une ambigüité inutile avec les chiffres utilisés actuellement par les langues de l'Inde. Unicode désigne les chiffres arabes sous le nom de chiffres arabo-hindî. Des variantes de ces chiffres sont utilisées principalement en Iran et au Pakistan, on leur donne le nom de chiffres arabo-hindî orientaux.

Chiffres de l'Inde
Formes particulières des chiffres décimaux utilisés par plusieurs écritures d'origine brâhmî (par exemple, en dévanâgarî : U+0966, U+0967, U+0968, U+0969). Les chiffres arabes (et, par suite, les chiffres européens) dérivent de ces formes.

Chiffres décimaux
Chiffres qui peuvent être utilisées dans les nombres à base dix.

Chiffres européens
Formes des chiffres décimaux d'abord utilisées en Europe et aujourd'hui à l'échelle planétaire. Ces chiffres dérivent historiquement des chiffres arabes, on les appelle donc parfois « chiffres arabes », il y a lieu de préférer la forme chiffres européens qui ne porte pas à confusion avec les Chiffres arabes d'Unicode.

Chu hán
Nom des caractères chinois au Viêt-nam dérivés du hanzi.

Chu nôm
Mot vietnamien qui signifie écriture populaire, démotique ou vulgaire. Écriture en usage au Viêt-nam avant l'adoption de l'écriture latine au XIXe siècle. Le chu nôm est basé sur l'écriture chinoise avec une prononciation et une composition particulière au Viêt-nam.

CJC
Abréviation de chinois, japonais et coréen. Une variante, le CJCV, représente le chinois, le japonais, le coréen et le vietnamien.

Classe combinatoire
Une valeur numérique attribuée à chaque caractère Unicode qui précise les autres caractères combinatoires avec lequel ce caractère interagit au niveau typographique.

Classe de caractères
Jeu de caractères qui partage un ensemble précis de propriétés.

Classement
Tri des unités d'information textuelle. Chaque langue possède habituellement un classement particulier. On parle également de tri alphabétique ou lexicographique. Le rapport technique n° 10 Unicode Collation Algorithm définit un ordre déterminé, complet et univoque pour tous les caractères d'Unicode. Une norme ISO correspondante (14651) définit également un tel ordre.

Clé
Cf. Radical.

Code de glyphe
Une valeur de code qui désigne un glyphe. Habituellement, on identifie les glyphes contenus dans une police par leur code de glyphe. Les codes de glyphe sont généralement propres à une police particulière, en d'autres termes, une police différente comprenant les mêmes glyphes utiliser probablement d'autres codes de glyphe.

Codes de commande
Les soixante-cinq caractères des intervalles U+0000..U+001F et U+007F..U+009F. Également appelés caractères de commande.

Codes de formatage
Caractères invisibles mais qui affectent la présentation des caractères voisins.

Combinaison braille
Une des 64 (pour le braille à 6 points) ou 256 (pour le braille à 8 points) combinaisons possibles de points tangibles.

Compatibilité
(1) Cohérence avec la pratique courante ou antérieure des normes de codage de caractères. (2) Caractéristique d'une transformation normative et d'une forme d'équivalence précisée dans la section 3.6, Décomposition.

Composition dynamique
Création, à partir d'une suite de caractères, de formes composites, telles les lettres accentuées ou les syllabes hangûl

Conformité
Adhésion à un ensemble précis de critères relatifs à l'utilisation d'une norme ou d'un standard.

Conjointe consonantique
D'ordinaire, forme de présentation ligaturée d'un groupe consonantique. Ce terme s'applique plus particulièrement aux écritures d'origine brâhmî.

Consonne mi-formée
Également appelé demi-forme. En dévanâgarî, et dans d'autres écritures indiennes de la famille brâhmî, une consonne dévoyellée peut être représentée sous cette demi-forme. Cette consonne mi-formée reprend la forme du caractère-consonne mais sans sa hampe. Ce caractère déhampé ou déhasté peut alors servir à créer des formes conjointes, il s'agit d'ailleurs de la forme traditionnellement utilisée.

Consonne morte
Une consonne des écritures brâhmî suivie d'un caractère virâma. De ce fait, la consonne perd sa voyelle implicite. Cf. la section 10.1, Dévanâgarî.

Conversion par pivot
Utilisation d'un troisième codage de caractères comme étape intermédiaire lors d'une conversion entre deux codages de caractères. Le standard Unicode est fréquemment utilisé comme pivot puisque son répertoire est un sur-ensemble de celui de la plupart des autres jeux de caractères codés.

Correspondance de casses
Association des formes du haut de casse, bas de casse et casse de titre d'une lettre. Cf. la section 5.18, Correspondance de casses.

Crénage
Certains caractères ont un œil débordant du support - on dit que l'œil saille. Il peut se trouver dans le sens vertical pour placer un accent sur une capitale ou dans le sens latéral, pour certains caractères italiques par exemple, pour éviter des défauts d'approche trop évidents. Le crénage est le processus d'ajustement de l'approche de deux lettres adjacentes.

Cursif
Écriture où les lettres d'un mot se rejoignent à la manière de l'écriture manuscrite usuelle.

Dans le texte
Informations codées à même le texte à l’aide d’une syntaxe particulière qui permet de les repérer. Les informations à même le texte sont codées dans le même jeu de caractère que le reste du texte, elles parsèment le texte et l’accompagnent. Les balisages XML et HTML en sont deux exemples

DBCS
Cf. JC2O.

Décomposition
(1) Séparation ou analyse d'un élément textuel en ces composants. Ces composants peuvent n'avoir aucune valeur fonctionnelle mais être uniquement des unités formelles, c'est-à-dire des formes abstraites. (2) Cf. la définition D19 à la section 3.6, Décomposition.

Décomposition canonique
V. Équivalent canonique. Cf. la définition D23 à la section 3.6, Décomposition.

Décomposition de compatibilité
V. Équivalent en terme de compatibilité. Cf. la définition D20 à la section 3.6, Décomposition.

Définition de jeu de caractères
Ensemble pour lequel on attribue à chaque caractère qui en fait partie une valeur de code numérique appelée point de code, valeur scalaire ou plus simplement numéro de caractère. Syn. Page de code et Jeu de caractères codés.

Demi-chasse
Un caractère à demi-chasse est, grosso modo, deux fois moins large qu'un caractère similaire du même jeu ayant lui une chasse ordinaire. On dit alors que le caractère occupe une demi-cellule de rendu. Certains jeux de caractères, plus particulièrement ceux à deux octets tels que le Shift-JIS, codent deux formes différentes de certains caractères. Ces caractères à demi-chasse sont parfois codés sur un seul octet dans les jeux à nombre variable d'octets alors que les caractères à pleine chasse sont eux codés sur deux octets ; cette conception serait due aux premières adaptations de terminaux aux langues CJC, terminaux pour lesquels il existait une égalité stricte entre le nombre d'octets dans le flux et la chasse qu'ils occupaient à l'écran. Le terme japonais qui désigne ces caractères à demi-chasse est hankaku. Antonyme Zenkaku.

Désuet
Se dit d'un caractère qui ne s'utilise plus. La désuétude d'un caractère dépend du contexte, la lettre grand yousse est désuète en russe, mais est toujours utilisée en bulgare moderne. À distinguer de À éviter.

Dévoyellement
Perte d'une voyelle. C'est la fonction du virâma qui crée par son adjonction à un caractère brâhmî une consonne dévoyellée. Cf. halant et virâma.

Diacritique
(1) Signe graphique adjoint à un symbole afin de créer un nouveau symbole qui représente une valeur nouvelle ou modifiée. (2) Signe adjoint à un symbole que celui-ci en change la valeur ou non. Dans ce cas, le diacritique représente habituellement une valeur indépendante (par exemple, un accent, un ton ou une autre information linguistique). Également appelé signe diacritique. Cf. également Caractère combinatoire et Signe à chasse nulle.

Diacritique à chasse nulle
Signe diacritique qui est également un signe à chasse nulle.

Digramme
Groupe de deux lettres employé pour transcrire un phonème unique ou un seul élément linguistique. L'orthographe française utilise de nombreux digrammes, par exemple : th, ch, qu, ph, etc. Ces deux lettres ne constituent pas toujours un digramme (cf. le qu dans les mots quand et quantum). On appelle trigramme un groupe de trois lettres ainsi combinées . Au-delà de trois, ces groupes sont habituellement appelés des n-grammes.

Diphtongue
Voyelle complexe dont le timbre se modifie au cours de son émission, par ex. [au] dans l'allemand Auge. Dans certains systèmes d'écriture, la diphtongue est parfois transcrite par un seul signe, parfois par plusieurs (par exemple par un digramme).

Direction d'écriture
Direction ou orientation des caractères écrits au sein de lignes textuelles d'un système d'écriture. Il existe trois directions habituelles dans les systèmes d'écriture moderne : gauche à droite, droite à gauche et de haut en bas.

Ductilité
Propriété d'une police cursive à étirer ou à étrécir la ligne de base qui relie les lettres à des fins de justification.

EBDCIC
Acronyme de l'Extended Binary-Coded Decimal Interchange Code. Un ensemble de jeux de caractères codés à 8 bits utilisés par les macroordinateurs. Soixante-quatre positions de code (x00 à x3F) sont réservées aux codes de commande, l'intervalle x41 à xFE est réservé aux caractères graphiques. L'alphabet de base est constitué de deux segments disjoints, les majuscules se trouvent de 0xC1 à 0xC9, xD1 à D9, xE2 à xE9, et les minuscules de x81 à x89, x91 à x99 et xA2 à xA9.

Écriture
Ensemble de symboles utilisés pour représenter des informations textuelles d'un ou plusieurs systèmes d'écriture.

Écriture démotique
(1) Se dit d'une écriture ou d'une forme d'écriture utilisée pour écrire la langue populaire d'une communauté linguistique. (2) Écriture cursive de l'ancienne Égypte (VIIe s. av. J.-C.-Ve s. av. J.-C.) dérivée de l'écriture hiératique, elle-même dérivée des hiéroglyphes monumentaux.

Élément textuel
L'unité textuelle minimale sur laquelle opère une manipulation de texte particulière, dans le contexte d'un système d'écriture donné. En général, il existe une correspondance n-n entre les éléments textuels et les unités de stockage.

Équivalence
Dans le contexte de manipulation de texte, relation de deux éléments qui sont identiques à certains égards. Cf. Équivalent canonique et Équivalent en terme de compatibilité.

Équivalent canonique
On dit que deux suites de caractères sont des équivalents canoniques si leurs décompositions canoniques complètes respectives sont identiques. Cf. Équivalent en terme de compatibilité.

Équivalent en terme de compatibilité
On dit que deux suites de caractères sont équivalents en terme de comptabilité si leurs décompositions de compatibilité complètes sont identiques. L'équivalence de compatibilité est plus lâche que l'équivalence canonique, elle élimine par exemple des différences de formatage entre des caractères proches. Cf. la définition D22 à la section 3.6, Décomposition.

Espace
En typographie, on désigne sous le nom d'une espace le blanc placé entre les lettres ou les mots.

Espace de code
Le domaine des valeurs numériques disponibles pour le codage des caractères.

Fichier binaire
Fichier qui contient des données non textuelles.

Flottant (diacritique, accent, signe)
Cf. Signe à chasse nulle.

Fonte
Cf. Police.

Formage
Opération de mise en forme des caractères, par exemple le choix des glyphes contextuels appropriés.

Format transformé
Correspondance entre une suite de caractères codés et une suite unique d'unités de stockage.

Format transformé d'Unicode (ou du JUC)
Cf. la définition D29 à la section 3.8, Transformations, voir également la section C.3, Formats de transformation JUC.

Forme conjointe
Glyphe correspondant à la combinaison de deux ou de plusieurs glyphes représentant des consonnes. La forme conjointe est un type de ligature qui apparaît dans la plupart des écritures brâhmî. En Unicode, la conjointe est formée à l'aide de virâma qui éliminent les voyelles des caractères pour ne laisser que les consonnes, cf. Dévoyellement. Ces consonnes mortes ou dévoyellées sont habituellement jointes à une forme consonantique subséquente pour former la conjointe. Les composants de la forme conjointe peuvent se lier horizontalement ou verticalement. Dans certains cas, on ne peut distinguer les composants dans la conjointe résultante.

Forme de présentation
Ligature ou variante de glyphe codée comme un caractère à des fins de compatibilité. Cf. également Caractère de compatibilité (1).

Forme de stockage
Cf. forme stockée des caractères.

Forme statique
Cf. Caractère décomposable.

Forme stockée des caractères
Correspondance entre les numéros de caractère (ou points de code) d'une définition de jeu de caractères et les unités de stockage (octet, seizet, etc.) utilisées pour coder ceux-ci.

FSS-UTF
Abréviation de File System Safe UCS Transformation Format, format publié par la X/Open Company Ltd destiné à l'environnement Unix. Connu aujourd'hui sous le nom d'UTF-8.

Glyphe
(1) Stricto sensu, un trait gravé en creux dont la répétition constitue un ornement, cf. l'écriture maya. (2) Une forme abstraite qui représente une ou plusieurs images de glyphes. (3) Synonyme d'image de glyphe ou d'œil. Lors de l'affichage des caractères Unicode, un ou plusieurs glyphes peuvent être sélectionnés pour afficher un caractère particulier. Ces glyphes sont sélectionnés par un moteur de rendu pendant les processus de composition et de disposition.

Glyphe de remplacement
Glyphe utilisé pour rendre un caractère qui ne peut être rendu correctement dans une police particulière. Il s'agit souvent des rectangles blanc ou noir.  Également appelé glyphe manquant. Cf. la section 5.3, Caractères inconnus ou manquants.

Glyphe manquant
Cf. Glyphe de remplacement.

Graisse
Épaisseur des traits d'un caractère. On parle également de tracés : maigre, normal, demi-gras, gras, extra-gras (noir), etc.

Gros-boutien
Architecture informatique où l'octet le plus significatif des valeurs numériques multioctets est stocké en premier. L'image est empruntée des « Voyages de Gulliver » de Jonathan Swift, dans lequel les Gros-Boutiens, partisans de la théorie selon laquelle il faut casser un oeuf par le gros bout, s'opposent aux Petits-Boutiens qui, eux, soutiennent qu'il faut, au contraire, casser un oeuf par le petit bout. Cf. Petit-boutien.

Graphème
(1) Plus petite unité distinctive et significative de l'écriture. Pour les écritures idéographiques, il peut représenter un concept. Dans l'écriture phonographique, il représente un élément de la réalisation phonique (syllabe, consonne, voyelle). Ainsi dans l'écriture alphabétique, le graphème est communément appelé lettre. En français, p et s sont des graphèmes distincts au sein du système d'écriture français puisque les mots pot et sot sont des mots différents. Par contre, a et a ne sont pas des graphèmes distincts puisque aucun mot ne diffère sur la base de ces deux formes différentes de cette même lettre. (2) Ce que l'utilisateur considère être un caractère.

Groupe
Terme utilisé dans l'ISO/CEI 10646 pour désigner une subdivision de l'espace de codage formée de 256 x 256 x 256 cellules. Tous les caractères du JUC et d'Unicode appartiennent au groupe 0.

Groupe consonantique
Suite de caractères qui représente une ou plusieurs consonnes.

Halant
Terme hindî, provenant du sanscrit halanta, il signifie « terminé par une consonne ». Ce terme désigne la fonction de dévoyellement du caractère virâma. Cf. Virâma.

Hangûl
Nom de l'écriture coréenne. Cf. Jamo.

Hanja
Nom coréen des caractères dérivé du hanzi (ou han-tseu).

Han-tseu
Cf. hanzi.

Hanzi
Le nom mandarin des caractères han.

Harakat
Signes qui indiquent les voyelles ou les autres modifications apportées aux consonnes dans l'écriture arabe. Cf. Points-voyelles.

Haut de casse
Synonyme de majuscule, Cf. Casse.

Hiragana
Une des deux séries de kana (48 signes syllabiques dont deux sortis de l'usage), l'autre étant le katakana. Les hiragana (les kana sans angles) servent à représenter les mots indigènes au japonais, les verbes auxiliaires et tous les éléments spécifiques, notamment les terminaisons, suffixes de substantifs et d'adjectifs, et autres particules.

HTML
Acronyme anglais de Langage de balisage hypertextuel. Langage de description textuel issu de SGML qui comporte des balises de formatage textuel et du contenu textuel brut afin de décrire du texte formaté. HTML est le langage source omniprésent qui sert à représenter les pages sur la toile, pages dites « Web ». À partir de HTML 4.0, le jeu de caractères de référence des données HTML est désormais l'ISO/CEI 10646. Cf. également SGML.

Hors texte
Les informations hors texte transmettent des renseignements supplémentaires sur un texte associé de telle sorte que le contenu de ce texte demeure intact (rien n’y est ajouté, retranché ou modifié). En règle générale, on utilise à cette fin une structure de données supplémentaires qui pointe vers le texte à annoter.

i18n
Cf. Internationalisation.

IANA
Acronyme de l'Internet Assigned Number Authority.

Identificateur de glyphe
Similaire au code de glyphe, l'identificateur de glyphe est une étiquette utilisée pour désigner un glyphe dans une police. Une police peut employer à la fois des identificateurs de glyphe locaux et globaux. L'AFII (Association for Font Information and Interchange) a défini un jeu d'identificateurs de glyphe globaux ou universels.

Idéogramme
(1) On appelle idéogramme un caractère graphique correspondant à une idée (concept, procès, qualité) mais n'en représentant pas le son. (2) Terme technique quelque peu imprécis pour désigner les caractères han, encore couramment employé en parlant du chinois à la place de idéophonogramme. Cf. Idéophonogramme.

Idéophonogramme
Caractère correspondant à une notion (idéogramme) ou au son constituée par un mot (phonogramme). Terme préféré à idéogramme pour désigner les caractères han.

Image de glyphe
Image concrète de la représentation d'un glyphe après son tramage ou son impression sur une surface d'affichage. Cf. Œil.

Indicateur d'ordre des octets
Caractère U+FEFF ESPACE INSÉCABLE SANS CHASSE quand il est utilisé pour indiquer l'ordre des octets d'un texte. Cf. la section 2.7, Valeurs de non-caractères et de caractères spéciaux, et la section 14.6, Spéciaux.

Informatif
Information dans le standard Unicode qui n'est pas impérative mais qui contribue à l'utilisation et à la mise en œuvre correctes de celui-ci.

Internationalisation
Technique permettant à un programme de s'adapter correctement à différents environnements culturels sans nécessiter de ré-écriture. Elle consiste à rendre le code source du logiciel neutre en termes de culture (indépendance de la langue, du jeu de caractères, etc.) Le terme s'abrège souvent en i18n (i suivi de 18 lettres suivies de n). On oppose souvent le terme à la localisation (l10n).

IOO
Acronyme de Indicateur d'ordre des octets.

IRG
Abréviation anglaise du Groupe rapporteur idéographique, un sous-groupe de l'ISO/CEI JTC1/SC2/GT2. Voir Annexe H, Historique de l'unification han.

ISCII
Acronyme de l'Indian Standard Code for Information Interchange.

ISO
Organisation internationale de normalisation. Il ne s'agit pas d'un acronyme, mais le sigle prend son origine dans le mot grec « iso » lequel signifie égal (cf. isocèle, isotherme). En extrapolant, on peut considérer que « iso » signifie uniforme, normalisé. L'organisation internationale a choisi ce sigle pour sa valeur internationale et linguistiquement neutre.

Jamo
Nom coréen pour un des 40 éléments de base de l'écriture hangûl. Le mot signifie littéralement consonne ou voyelle. Les jamos n'apparaissent jamais isolément mais forment la base du syllabaire coréen.

JC1O
Abréviation de Jeu de caractères à un octet.

JC2O
Abréviation de Jeu de caractères à deux octets.

Jeu de caractères
Ensemble d'éléments utilisés pour représenter de l'information textuelle.

Jeu de caractères à deux octets
Codage des caractères pour les langues orientales (chinois, japonais ou coréen) qui permet la représentation des graphèmes à l'aide d'un ou de deux octets au sein d'un même flux de données. Exemple : JIS X 0208-1990. Abréviation : JC2O ou DBCS. Voir également jeu de caractères multioctets.

Jeu de caractères à un octet
Codage sur un octet, on oppose ce terme à JC2O et JCMO.

Jeu de caractères codés
Ensemble pour lequel on attribue à chaque caractère qui en fait partie une valeur de code numérique appelée point de code, valeur scalaire ou plus simplement numéro de caractère. Souvent abrégé en jeu de caractères.

Jeu de caractères multioctets
Jeu de caractères qui code chaque caractère sur un nombre variable d'octets. Plusieurs jeux de caractères importants sont multioctets afin de permettre une stricte compatibilité avec le sous-jeu ASCII et l'ISO/CEI 2022. Abrégé en JCMO.

JTC1
Comité technique mixte n° 1 de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) et de la Commission électrotechnique internationale. Ce comité est responsable de la normalisation dans le domaine des technologies de l'information.

JUC
Acronyme du jeu universel de caractères défini dans la norme internationale ISO/CEI 10646.

Kachidé
Mot persan (tatouil étant le terme arabe) qui désigne l'interlettrage utilisé pour rallonger les lignes afin de les composer, par exemple, en pavé. Le kachidé est un trait qui prolonge les liaisons entre les lettres.

Kana
Signes de l'écriture japonaise à valeur syllabique formée des hiragana et des katakana.

Kanji
Caractères han tels qu'utilisés en japonais. Les kanji sont utilisés en fonction de leur sens, pour représenter les mots d'origine chinoise ou des mots indigènes.

Katakana
Une des deux séries de kana qui comporte 48 signes syllabiques dont 2 sortis de l'usage. Les katakana (kana simples) servent surtout à la transcription des mots étrangers.

l10n
Cf. Localisation.

Lettre
(1) Élément d'un alphabet. Au sens large, comprend les éléments de syllabaires et les idéophonogrammes. (2) Propriété informative des caractères utilisés dans l'écriture de mots.

Lettre modificative
(1) Catégorie Lm dans la base de données de caractère Unicode. (2) Ensemble dans le bloc de lettres modificatives. Ressemble à une lettre ou à de la ponctuation et modifie la prononciation des autres lettres (similaires aux diacritiques). Cf. la section 8.8, Lettres modificatives.

Liant
Caractère invisible qui affecte la ligature des caractères voisins lors du rendu. Voir la section 9.2, Arabe et « Liaison cursive » dans la section 14.2, Commandes de disposition.

Ligature
Trait reliant deux lettres. Ensemble de lettres liées qui forme un caractère unique (p.ex. æ en français). L'arrobe @ et la perluète & sont des ligatures historiques. Dans certaines langues, les ligatures de certaines lettres sont obligatoires. C'est le cas de la ligature lam-alif en arabe. La mise en œuvre de ce traitement nécessite une analyse contextuelle.

Locale
n.f., cf. profil local.

Localisation
Adaptation régionale. Adaptation d'un logiciel ou de données pour son utilisation dans une culture particulière. Un logiciel internationalisé sera plus facile à localiser qu'un logiciel que ne le serait pas. Le terme s'abrège souvent en l10n (l suivi de 10 lettres suivies de n). On oppose souvent le terme à internationalisation (i18n). En effet, un logiciel peut être localisé sans être internationalisé : il aura été adapté pour une langue en particulier et non en vue de supporter toutes les langues. Les localisations successives d'un même logiciel pour différentes locales peuvent entraîner des surcoûts importants dans la gestion de projet et dans l'effort à fournir (multiplication de versions différentes). Dans le cas d'un logiciel internationalisé, il n'existe qu'une seule version du source du logiciel pour toutes les langues : il a été conçu à cet effet.

LZW
Abréviation de Lempel-Ziv-Welch, un algorithme fréquemment utilisé pour la compression de données.

Majuscule
Synonyme de haut de casse. Cf. Casse.

Manipulation de texte
Tout traitement informatique effectué sur du texte : il peut s'agir d'affichage pur et simple, de repérage, de coupure de lignes, de traduction, de transcodage, etc. Il convient d'opposer le traitement de texte (un logiciel d'usage restreint) à la manipulation de texte qui comprend tous les processus qui manipulent des données textuelles.

Matra
Voyelle dépendante dans les écritures brâhmî. C'est le nom des lettres voyelles qui suivent les lettres consonnes dans l'ordre logique. Une matra a souvent un œil complètement différent de celui représentant la même voyelle phonologique utilisée comme voyelle indépendante.

Mécanisme de sérialisation de caractères
Une forme stockée de caractères et sa sérialisation en octets. Il existe quatre mécanismes de sérialisation de caractères dans Unicode 3.0 : UTF-8, UTF-16, UTF-16BE et UTF-16LE. Depuis la publication d'Unicode 3.0, le consortium Unicode a également approuvé UTF-32BE et UTF32LE comme mécanismes de sérialisation.

Méthode d'entrée
Cf. Méthode de saisie.

Méthode de saisie
Toute méthode utilisée pour saisir du texte qui ne consiste pas à taper directement les caractères. C'est grâce à ces méthodes de saisie que l'on tape les textes idéophonographiques ou d'autres caractères phonétiques. La méthode de saisie analyse les touches sur lesquelles l'utilisateur a appuyé. Dans le cas du chinois (han-tseu) et du kanji, un éditeur de méthode de saisie effectue la conversion entre les frappes de touche et les idéogrammes (ou autres caractères), habituellement en effectuant une recherche guidée par l'utilisateur au sein d'un dictionnaire en-ligne.

Métriques de glyphe
Ensemble de propriétés qui spécifie la taille relative, la position et d'autres traits d'un glyphe.

MIME
Acronyme anglais de Multipurpose Internet Mail Extensions. Grâce à ce format standard, il est possible d'imbriquer ou de joindre des fichiers de type arbitraire aux messages de courrier électronique ou d'étiqueter les fichiers HTML renvoyés au fureteur.

Minuscule
Cf. Casse.

Monotonique
Grec moderne écrit avec l'accent de base, le tonos. S'oppose à polytonique.

Nékoudot
Signes qui indiquent les voyelles et autres modifications aux consonnes hébraïques. Cf. Harakat.

Nom de caractère
Nom donné à un caractère codé. Les points de code n'ont pas de nom à proprement parler.

Non affecté (non attribué)
Valeur de code qui est réservée pour une normalisation ultérieure ou qui ne sera jamais utilisée.

Non-caractère
Point de code réservé qui ne peut être utilisé que de façon interne et ne peut jamais être échangé avec un autre processus. Il s'agit des valeurs U+nFFFE et U+nFFFF, où n est compris entre 0 et 1016.

Normalisation
Transformation des données dans une forme standardisée, par exemple afin d'en unifier l'orthographe. Voir la section 5.7, Normalisation.

Normatif
Requis pour se conformer au standard Unicode. Cf.  Informatif.

Numéro de caractère
Nombre entier positif associé à un caractère abstrait pour en faire un caractère codé. Cf. Valeur scalaire Unicode et caractère codé.

Octet de groupe
Les 8 bits les plus significatifs d'une valeur UCS-4 à 4 octets. Identifie le groupe auquel appartient un caractère.

Octet de plan
Octet qui identifie le plan auquel appartient un caractère. Également appelé octet-P.

Œil
Dessin de la lettre qui apparaît à l'impression. En typographie, l'œil reçoit l'encre, c'est l'élément imprimant. On dit également, en imitant l'américain et parfois pour éviter la polysémie du mot œil, image de glyphe ou simplement glyphe. Le pluriel d'œil au sens typographique est œils.

Ordre de rendu
Ordre dans lequel les glyphes sont affichés lors du rendu textuel.

Ordre logique
Ordre dans lequel le texte est saisi au clavier. Généralement, l'ordre logique correspond à l'ordre phonétique. Voir section 2.2, Principes de conception d'Unicode.

Ordre visuel
Caractères triés dans l'ordre où ils sont présentés à la lecture. À distinguer de l'ordre logique.

Page de code
Synonyme de jeu de caractères codés, désigne souvent un jeu de caractères utilisé sur ordinateur personnel. Ainsi la page de code 437 est-elle le jeu de caractères codés implicite des versions américaines du système d'exploitation DOS.

Paire de seizets d'indirection
Représentation d'un caractère codé sous UTF-16 correspondant à un seul caractère abstrait qui consiste en une suite de deux unités de stockage valeurs Unicode où la première valeur de cette paire est le seizet supérieur et la seconde le seizet inférieur. Cf. la définition D27 à la section 3.7, Seizets d'indirection.

Permutation symétrique
Cf. Propriété miroir.

Petit-boutien
Architecture informatique où l'octet le moins significatif des valeurs numériques multioctets est stocké en premier. Cf. Gros-boutien.

Phonème
Plus petite unité du langage parlé, dont la fonction est de constituer les signifiants et de les distinguer entre eux. Les sons interchangeables dans une langue sans changer le sens d'un énoncé ne forment qu'un seul phonème. Ainsi la consonne initiale du mot français rail est-elle transcrite par le seul phonème /r/ (notation phonologique), mais suivant la prononciation du locuteur, elle sera notée (notation phonétique) [r] ou [R]. Ces deux r ne forment qu'un seul phonème en français alors que d'autres langues les distingueront et il s'agira donc, dans ce contexte, de deux phonèmes distincts.

Pinyin
Romanisation du chinois normalisée par la Chine, elle est fondée sur la prononciation pékinoise (mandarin du Nord).

Plan
Terme qui correspond à une subdivision du groupe, elle se compose de 256 x 256 cellules. Il s’agit donc d’un intervalle contigu de 65.536 points de code. On numérote les plans de 0 à 16 en Unicode et de 0 à 10 pour l’ISO/CEI 10646 (en hexadécimal donc). Le plan 0 correspond à U+0000..U+FFFF, le plan 1 à U+10000..U+1FFFF et le plan 16 (1016) à U+100000..U+10FFFF. Voir Plan multilingue de base et Plans complémentaires.

Plan multilingue de base
Plan défini par la Norme norme internationale ISO/CEI 10646 qui correspond aux valeurs de code 0000 à FFFF. Également appelé plan zéro.

Plans complémentaires
Dans l’ISO/CEI 10646, plans admettant des caractères qui n'ont pas été affectés au plan multilingue de base.

Pleine chasse
Caractère des jeux de caractères d'Extrême-Orient dont le glyphe occupe une cellule de rendu au complet. Dans les jeux de caractères historiques, les caractères à chasse pleine sont habituellement codés sur deux ou trois octets. Le terme japonais pour ces caractères à pleine chasse est zenkaku.

PMB
Abréviation de Plan multilingue de base.

Point de code
(1) Position dans une table de codage utilisée pour coder un caractère. On dira plus simplement numéro de caractère. (2) Synonyme de valeur scalaire Unicode.

Point de code du PMB
Un point de code situé entre U+0000 et U+FFFF.

Point de code complémentaire
Un point de code situé entre U+10000 et U+10FFFF.

Points
(1) Voyelles sans chasse et autres signes de l'hébreu écrit. (2) Une unité de mesures en typographie.

Points-voyelles
Signes diacritiques ajoutés aux signes alphabétiques pour représenter les voyelles de certaines langues sémitiques. Cf. Points (1), Voyellement, Harakat et Nékoudot.

Police
Assortiment complet de glyphes pour la représentation des données de caractères. Une police possède un ensemble de propriétés (par exemple, un corps, une graisse, une posture, des empattements ou non). L'affectation de certaines valeurs à ces paramètres permet de générer un ensemble de glyphes affichables.

Polytonique
Ancien grec écrit à l'aide de plusieurs accents distincts et d’autres diacritiques. Cf. Monotonique.

Profil local
Profil culturel particulier. Ensemble de paramètres pour les objets sensibles à un profil culturel donné ou à unela culture ou à la langue. Par exemple, le format des dates, le calendrier, le symbole monétaire en cours, la langue et le jeu de caractères local. Synonyme (anglicisme) la locale.

Propriété alphabétique
Propriété informative des unités primaires des alphabets ou des syllabaires. Cf. la section 4.9, Lettres et autres propriétés utiles.

Propriété de directionalité
Propriété de chaque caractère graphique qui détermine son ordre horizontal tel que précisé dans section 3.12, Comportement bidirectionnel. Cf. la définition D9 à la section 3.4, Propriétés simples.

Propriété de valeur numérique
Propriété des caractères utilisés pour représenter les nombres. Cf. la définition D10b à la section 3.4, Propriétés simples.

Propriété idéophonographique
Propriété informative des caractères idéophonographiques. Cf. la section 4.9, Lettres et autres propriétés utiles.

Propriété mathématique
Propriété informative des caractères utilisés comme opérateurs de formules mathématiques.

Propriété miroir
Propriété des caractères dont l'œil est réfléchi horizontalement, et qui représente donc une image miroir dans les textes disposés de droite à gauche par rapport à leur œil habituel rencontré dans les textes de gauche à droite. Cf. la définition D10 dans la section 3.4, Propriétés simples. Cf. également 4.7, Caractères miroirs – normatif. On peut également parler de propriété spéculaire.

Propriétés de caractère
Ensemble de noms de propriété et de valeurs de propriété associé à un caractère particulier. Cf. 4, Propriétés de caractères.

Protocole de niveau supérieur
Tout accord sur l'interprétation des caractères Unicode qui dépasse la portée de cette norme. Cet accord ne doit pas nécessairement être annoncé de manière formelle et explicite dans les données échangées, il peut être implicite à son utilisation dans un contexte donné. Cf. définition D8 à la section 3.3, Caractères et représentations codées.

Radical
Un groupe de traits dans l'écriture han que l'on traite comme une unité à des fins de tri, de recherche et de classement. On parle aussi parfois de clé. Un caractère idéophonographique (ou idéographique) peut comprendre plus d'un élément que l'on pourra considérer comme radical. Cependant chaque caractère sera constitué d'un seul élément, la clé principale, qui sera utilisé lors du tri. Le radical principal fournit souvent une indication quant au sens général du caractère alors que les autres radicaux pourront indiquer la prononciation. Cf. également caractères han.

Rangée
Pour l’ISO/CEI 10646, subdivision d'un plan composée de 256 cellules.

Rendu
(1) Processus lié à la sélection et à la disposition de glyphes afin de représenter des données textuelles. (2) Fait de rendre visible des glyphes sur une unité de visualisation.

Rendu bidirectionnel
Le processus ou le résultat du mélange sur une même ligne de textes orientés de droite à gauche et de gauche à droite Cf. 3.12, Comportement bidirectionnel.

Répertoire
Cf. Répertoire de caractères.

Répertoire de caractères
Ensemble des caractères faisant partie d'un jeu de caractères conventionnel, parfois qualifié d’abstrait, abstraitLe terme abstrait signifie que ces objets sont définis par convention, par exemple les 26 lettres de l’alphabet français, avec leursles formes minuscules et majuscules.

Représentation codée de caractère
Une suite ordonnée d'une ou plusieurs unités de stockage associées à un caractère abstrait dans un répertoire de caractères donné. Cf. section 3.3, Caractères et représentations codées.

Représentation logique
Représentation en mémoire.

Réservé
Valeur de code non attribuée et réservée aux versions ultérieures de la norme.

SACN
Abréviation de Signe à chasse nulle (ou sans chasse).

Seizet
Suite de 16 éléments binaires (ou bits) considérée et traitée comme une unité. Cf. Seizets d'indirection et UTF-16.

Seizet d'indirection inférieur
Dans le codage UTF-16, Code Unicodeunité de stockage dont la valeur se situe entre U+0xDC00 et U+0xDFFF. Cf. la définition D26 à la section 3.7, Seizets d'indirection.

Seizet d'indirection supérieur
Dans le codage UTF-16, Code Unicodeunité de stockage dont la valeur se situe entre U+0xD800 et 0xU+DBFF. Cf. la définition D25 dans la section 3.7, Seizets d'indirection.

Séquence d'échappement
Une suite d'octets utilisée pour étendre le code. Le premier octet de cette suite est échappement (hexa 1B).

Séquence équivalente
Cf. Équivalent canonique.

Sérialisation en octets
L'ordre d'une suite d'octets déterminé par l'architecture informatique d'une machine.

SGML
Acronyme anglais de Langage normalisé de balisage généralisé. Norme internationale visant à décrire un document sous sa forme logique. Le balisage se réfère à la structure du texte et définit la place de chaque partie du texte dans l'ensemble. Le balisage est descriptif, il ne s'agit pas d'instructions de traitement. Grâce à cela, les types de document décrits sont indépendants de toute plate-forme. HTML et XML sont deux langages de balisage utilisés sur la toile, il s’agit d’applications de SGML. Le balisage permet de décrire complètement un texte de fantaisie à l'aide d'un flux de données textuelles brutes. Cf. également HTML, XML et Texte enrichi.

Signature Unicode
Balise implicite qui signale qu'un fichier contient du texte Unicode sous une forme codée particulière. Un indicateur d'ordre des octets (IOO) peut servir de signature Unicode.

Signe à chasse nulle
Un caractère combinatoire dont l'emplacement lors du rendu dépend du caractère de base. Ce caractère ne chasse habituellement pas, c'est-à-dire qu'il ne consomme pas de lui-même d'espace le long de la ligne de base visuelle. Cf. la définition D15 à la section 3.5, Combinaison. Cf. également Caractère combinatoire.

Signe avec chasse
Un caractère combinatoire qui n'est pas un signe à chasse nulle. Cf. Signe à chasse nulle.

Signe de cantilation
Diacritique utilisé pour indiquer de quelle manière le texte doit être psalmodié ou chanté. Ces diacritiques sont utilisés en hébreu.

Signe de ton
Diacritique ou signe sans chasse qui représente un ton phonémique. On rencontre de nombreuses langues à tons en Extrême-Orient, en Afrique ou en Europe (p.ex., serbo-croate, suédois). Les tons sont le plus souvent écrits à l'aide de signes fonctionnellement indépendants associés à un symbole vocalique car ils s'appuient toujours sur une voyelle (le noyau syllabique). Toutefois, certaines écritures comme le thaï placent les tons sur les symboles consonnes; le chinois s'écrit sans signe de ton (sauf lorsqu'on l'écrit phonémiquement).

Signe de voyelle
Dans de nombreuses écritures, signe utilisé pour représenter une voyelle ou la qualité d'une voyelle.

Sous-ensemble
L'ISO/CEI 10646 définit des sous-ensembles de caractères graphiques codés utilisés lors d'un échange par des dispositifs de réception et d’émission. Deux types de sous-ensembles peuvent être définis : les sous-ensembles limités et les sous-ensembles sélectionnés. Un sous-ensemble adopté peut comprendre l'un des deux ou une combinaison de ces deux types. Unicode ne définit pas de sous-ensemble, les applications qui s’y conforment doivent traiter correctement tous les caractères du standard.

Sous-ensemble limité
Sous-ensemble défini par une liste de caractères (noms ou numéros).

Sous-ensemble sélectionné
Sous-ensemble défini par une liste de collections, certaines de ces collections pouvant être ouvertes (c’est-à-dire susceptible de contenir des points de code réservés)

Suite de caractères
Cf. les définitions D4 (suite de caractères abstraits) et D7 (suite de caractères codés) à la section 3.3, Caractères et représentations codées.

Suite codée de caractères codés
Suite ordonnée de représentations codées de caractère. Cf. la définition D7 à la section 3.3, Caractères et représentations codées.

Suite de caractères combinatoires
Cf. la définition D17 à la section 3.5, Combinaison.

Suite de caractères composés
Cf. la définition D17 à la section 3.5, Combinaison.

Suite de caractères composites
Cf. Suite de caractères combinatoires.

Suite défectueuse de caractères combinatoires
Suite de caractères combinatoires qui ne commence pas par un caractère de base. Cf. la définition D17a à la section 3.5, Combinaison.

Suite illégale d’unités de stockage
Cf. la définition D31 dans la section 3.8, Transformations.

Suite irrégulière d’unités de stockage
Cf. la définition D32 de la section 3.8, Transformations.

Suite mal formée d’unités de stockage
Cf. la définition D30 dans la section 3.8, Transformations.

Syllabaire
Ensemble de caractères qui dont chacun représente une syllabe, par exemple une consonne C suivie d'une voyelle V. V. C'est le cas des kana japonais qui sont des syllabes fondamentales (à l'exception du « n » final) ; dans le cas du syllabaire coréen, dit hangûl, les syllabes sont formées de jamos et peuvent prendre les formes CV, CVC et rarement CVCC. Il existe aussi un signe représentant une consonne initiale muette qui permet les formes V et VC. Le cri et l'inuktitut s'écrivent également à l'aide de leur propre syllabaire. Les écritures dérivées de la brâhmî, comme par exemple la dévanâgarî, sont intermédiaires entre alphabet et syllabaire, et sont parfois appelées alphasyllabaires.

Syllabe
(1) Élément d'un syllabaire. (2) Unité d'articulation fondamentale qui se prononce en une émission de la voix.

Système d'écriture
Ensemble de règles régissant l'utilisation d'une ou plusieurs écritures pour transcrire une langue particulière. Exemples : le système d'écriture français, le système d'écriture anglais et le système d'écriture japonais.

Taquet
Butée réglable utilisée pour arrêter les retours de chariot. On parle également de taquer des caractères pour les positionner àau mettre à l’emplacementniveaux désiré. Opération désignée sous le nom de taquage. Unicode définit une série de flèches partant ou menant à un taquet.

Tatouil
Cf. Kachidé.

Tchandrabindou
L'anounâssika ou tchandrabindou (lune-point) est un signe diacritique placé au-dessus des voyelles hindî nasalisées. Si la voyelle dépendante est placée au-dessus de la ligne de tête, il ne reste plus alors de place que pour le bindou (le point).

TEX
Langage informatique conçu pour la composition mathématique et d'autres ouvrages techniques. Selon son inventeur D. Knuth, TEX se prononce comme teck, car le X final représente un khi grec et non un iks.

Texte brut
Texte informatique qui ne comprend que des suites d’unités de stockage d'une norme donnée sans contenir d'autres informations de formatage ou de structure. On utilise fréquemment l'échange de texte brut entre ordinateurs qui ne partagent pas un même protocole de niveau supérieur. Cf. également Texte enrichi.

Texte de fantaisie
Cf. Texte enrichi.

Texte enchâssé
(1) Texte brut entouré d'information de formatage. (2) Texte recodé afin de passer à travers un canal de transmission étroit ou pour se conformer à un protocole de communication.

Texte enrichi
Également connu sous le nom de texte de fantaisie. Résultat de l'adjonction d'information supplémentaire au texte brut. Exemples d'information supplémentaire : la police, la couleur, du formatage, des annotations phonétiques, du texte interlinéaire, etc. Le standard Unicode, pas plus que l'ISO/CEI 10646, n'aborde la représentation des textes enrichis. On s'attend à ce que des applications mettent en œuvre des formes propriétaires de texte de fantaisie. Certaines formes publiques de textes de fantaisie existent (par exemple, ODA, HTML et SGML). Quand un texte enrichi est entièrement dépouillé de tout sauf de son contenu essentiel, il ne reste plus que le texte brut.

Texte formaté
Cf. Texte de fantaisie.

Texteur
Cf. Traitement de texte

Traitement de texte
Logiciel qui permet de créer et de manipuler des textes, il est l’équivalent informatique de la machine à écrire. Également appelé texteur.

Transcodage
Transformation d'un signifiant d'un système de codage à un autre, idéalement sans modification du signifié. Exemples : transcoder du texte de CP437 à ISO-LATIN-1, transcoder du son de µ-law ? m-law, transcoder un signal vidéo de NTSC à SECAM.

Translittération
Opération par laquelle on passe d'un alphabet utilisé pour l'écriture d'une langue à un autre alphabet en transposant les mots lettre pour lettre. Exemples : la translittération des caractères cyrilliques russes en caractères latins français, des caractères arabes en norme ISO. Cependant on parle de la transcription du chinois en pinyin, en système E.F.E.O (École française d'Extrême-Orient) ou en Wade. Cf. Transcription.

Transcription
Système de représentation de la parole qui se préoccupe de rendre compte les sons réellement prononcés et non les lettres utilisées dans le système d’écriture de cette langue pour représenter ces sons. Cf. Translittération.

Tréma
Signe constitué de deux points juxtaposés que l'on met sur les voyelles. Unicode ne distingue pas au niveau typographique le tréma de l'umlaut, ce qui ne signifie évidemment pas que les fonctions du tréma et de l’umlaut soient les mêmes. Cf. Umlaut.

Tri alphabétique
Cf. Classement.

Triangulation
Cf. Conversion par pivot.

UCS-2
Forme de stockage de l'ISO/CEI 10646, Jeu universel de caractères codé sur deux octets. Cf. annexe C, Comparaison entre ISO/CEI 10646 et Unicode.

UCS-4
Forme de stockage de l'ISO/CEI 10646, Jeu universel de caractères codé sur quatre octets. Cf. annexe C, Comparaison entre ISO/CEI 10646 et Unicode.

Umlaut
Tréma allemand, voir Köpfe. Cf. également Tréma.

Unicaméral
Écriture sans distinction de casse. Terme utilisé le plus souvent dans le contexte d'alphabets européens.

Unification
Le processus qui consiste à identifier les caractères communs parmi des systèmes d'écriture différents.

Unification han
Processus de sélection de sous-ensembles de caractères han utilisés par le chinois, le japonais, le coréen et le vietnamien et, qui pour chacun des caractères jugés communs lui attribue un seul élément de code. Les critères de sélection de ces sous-ensembles sont basés sur des similarités de représentation graphique abstraite indépendants de tout signifié ou de variations dans les traits utilisés pour représenter ces caractères. Cf. Annexe H, Unification han,

Unité de stockage
Entier d’une largeur variable (exemples : octet ou seizet) qui sert d’unité de base pour l’expression des points de code dans la mémoire d’un ordinateur. Cf. Forme stockée des caractères.

Usage privé
Les valeurs scalaires Unicode (points de code) allant de U+E000 à U+F8FF, de U+F0000 à U+FFFFD et de U+100000 à U+10FFFD sont réservés à l'usage privé. Cf. la définition D12 à la section 3.4, Propriétés simples. Désigne les valeurs de code et les zones de la norme dont l'interprétation n'est pas spécifiée précisée par la norme et dont l'utilisation peut être déterminée de gré à gré entre des utilisateurs qui coopèrent.

UTF
Abréviation anglaise de Unicode (ou UCS) Transformation format. Cf. Format transformé d’Unicode (ou du JUC).

UTF-2
Nom désuet d'UTF-8.

UTF-7
Format transformé d’Unicode (ou du JUC), forme de stockage sur 7 bits, spécifié dans le RFC 2152.

UTF-8
Format transformé d’Unicode (ou du JUC), forme de stockage sur 8 bits. UTF-8 sérialise une valeur scalaire Unicode (ou point de code) en une suite de 1 à 4 octets, tel qu'illustré au tableau 3-1, Distribution UTF-8 des bits. Cf. la définition D36 à la section 3.8, Transformations.

UTF-16
Format transformé d’Unicode (ou du JUC), forme de stockage dont l’unité de codage a 16 bits. UTF-16 exprime une valeur scalaire Unicode sous la forme d'un ou deux seizets. S’il y a sérialisation, chaque seizet devient deux octets, transmis sous le format petit-boutien ou gros-boutien. Cf. la définition D35 à la section 3.8, Transformations.

UTF-16BE
Format transformé d’Unicode (ou du JUC) qui sérialise une unité de stockage sous la forme d'un seizet gros-boutien. Un seizet initial correspondant à U+FEFF est interprété comme une espace insécable sans chasse. Cf. la définition D33 à la section 3.8, Transformations.

UTF-16LE
Format transformé d’Unicode (ou du JUC) qui sérialise une unité de stockage sous la forme d'un seizet petit-boutien. Un seizet initial correspondant à U+FEFF est interprété comme une espace insécable sans chasse. Cf. la définition D33 à la section 3.8, Transformations.

UTF-32
Format transformé d’Unicode (ou du JUC) qui représente une valeur scalaire Unicode sous la forme d’une valeur de 32 bits. Les unités de stockage d’UTF-32 appartiennent à l’intervalle U+0x00000000..U+0x0010FFFF.

Valeur de code
La combinaison binaire minimale qui permet de représenter une unité de texte codé pour le traitement ou l'échange. Cf. la définition D5 à la section 3.3, Caractères et représentations codées. Cf. Unité de stockage.

Valeur de code attribuée
Valeur de code pour laquelle il existe une sémantique définie et interopérable.

Valeur scalaire
Cf. Valeur scalaire Unicode.

Valeur scalaire Unicode
Nombre N de 0 à 10FFFF16, numéro associé au caractère pour en faire un caractère codé. défini par l'application de l'algorithme de la définition D28. V. la section 3.7, Seizets d'indirection Également appelé point de code.

Variante contextuelle
Un élément textuel qui peut posséder une forme de présentation qui dépendant du contexte textuel dans lequel cet élément est rendu. Cette forme de représentation est connue sous le nom de variante contextuelle.

Variante de compatibilité
Caractère qui peut en remplacer un autre sans perte d'information autre que celle liée au formatage.

Virâma
Mot sanscrit signifiant arrêt. Nom d'un symbole utilisé dans les écritures brâhmî pour indiquer que : (1) la voyelle implicite ne s'applique pas, fonction appelée dévoyellement ; (2) le début d'une nouvelle syllabe ; (3) le début d'un nouveau mot. Certaines de ces utilisations sont mutuellement incompatibles. En Unicode, un virâma est utilisé pour dévoyeller une syllabe, dans ce sens, halant est plus approprié. Il ne reste donc plus que la consonne dite, dans ce cas, morte. Celle-ci se joint normalement à la consonne de base suivante pour former une forme conjointe ou composée. Quand le virâma n'est pas résorbé en une forme conjointe, il est alors traité comme une espace ou non, selon l'écriture employée. En dévanâgarî, c'est un signe à chasse nulle, mais en tamoul il s'agit d'une espace.

Visarga
Terme sanscrit employé pour désigner une prononciation particulière de l’s final, de nature telle que l’arrêt brusque du courant d’air qui accompagne l’émission de la voyelle précédente donne à l’oreille l’impression d’une aspirée sourde. Dénoté en dévanâgarî à l’aide de U+0903 symbole dévanâgarî visarga : , ce signe se transcrit généralement h point souscrit.

Voyelle dépendante
Symbole ou signe qui représente une voyelle et qui est associé ou combiné à un autre symbole, habituellement une consonne. Dans les systèmes d'écriture basés sur le brâhmî, l'arabe ou l'hébreu, les voyelles sont normalement représentées par des signes de voyelles dépendantes. Cf. Matra.

Voyelle implicite
Dans les systèmes d'écriture dérivés de l'écriture brâhmî, une voyelle implicite est habituellement associée aux symboles consonnes, sauf indication contraire. La valeur de cette voyelle diffère selon les langues écrites avec ces systèmes d'écriture. La voyelle implicite peut être supprimée soit par l'utilisation explicite d'une autre voyelle ou d'un virâma créant de la sorte une consonne morte (dévoyellée).

Voyelle indépendante
Dans les écritures d’origine brâhmî, on dessine certaines voyelles à l'aide de lettres indépendantes détachées des autres lettres. C'est souvent le cas quand un mot commence par une voyelle ou n'est constitué que d'une voyelle.

Voyellement
Signes placés au-dessus, en dessous ou à l'intérieur d'une consonne qui représentent des voyelles ou d'autres aspects de la prononciation. Une caractéristique des écritures du Moyen-Orient. Cf. Points-voyelles.

wchar_t
ANSI ISO C définit un type wide character (caractère large), habituellement codé sur 16 ou 32 bits. La norme ANSI spécifie que wchar_t est un type entier et que le jeu de caractères source du langage C y correspond par une simple extension (extension signée ou à l'aide de zéros).

XML
Abréviation anglaise de Langage de balisage extensible. Un sous-ensemble de SGML qui constitue un métalangage de balisage de texte particulier pour l'échange de données structurées. L’ISO/CEI 10646 est le jeu de caractères de référence pour le contenu XML. Cf. également SGML et Texte de fantaisie. XML est une marque déposée du W3C.

Zenkaku
Cf. Pleine chasse.